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EDITO

L’appel de l’été

Juin, déjà un goût de vacances ? Ou encore un de ces mois où il faut bosser dur, surtout quand on est étudiant et qu’il s’agit de tout mettre dans la balance pour bien réussir son année ?
Cela fait longtemps que, à L’appel, on se pose la question. Et pour cause : dans le genre « mensuel original », votre magazine se distingue puisque, bien que mensuel, il ne paraît que dix fois par an...
Lorsqu’il s’agit d’établir le sommaire de ce numéro particulier, l’équipe est à chaque fois soumise au même dilemme : celui de proposer de souffler, de prendre distance, d’apprécier l’évasion de l’esprit que permettent les doigts de pied en éventail devant la grande Bleue ou les hautes cimes... Et celui de se dire que, finalement, il est un peu honteux de faire rêver le lecteur à des vacances qu’il n’aura peut-être pas alors que, le jour où il reçoit son numéro de L’appel, il est toujours englué dans les problèmes de la banale vie quotidienne...
Il y avait bien sûr une solution toute simple : faire paraître aussi L’appel en juillet et août. Ainsi, chaque mois était à sa place, et les contenus rédactionnels étaient bien gardés.
Idée séduisante, mais moins aisée à réaliser qu’on ne le pense : deux numéros en plus, ce sont d’énormes coûts en plus. Et rien ne dit, cher lecteur, que vous auriez été heureux de débourser davantage. L’appel reposant par ailleurs essentiellement sur une rédaction bénévole, ces deux numéros supplémentaires auraient réquisitionné l’équipe pendant l’été. Pas facile. Enfin, pour ceux d’entre vous qui reçoivent L’appel en paroisse, cela aurait exigé d’organiser la distribution. Alors que, pendant l’été, bon nombre de feuilles paroissiales mettent déjà la clé sur le paillasson.
Il fallait trouver autre chose. Et nous avons eu l’idée... de décider de ne pas décider. De bien nous arrêter en juin, mais de ne pas privilégier dans ce numéro-là le rêve au détriment de la réalité ou vice-versa. Notre choix : vous offrir le luxe du « deux pour le prix d’un ». Un L’appel-« vacances », et un L’appel-normal. Vous trouverez cet Appel « été » au centre de ce numéro, comme un encart détachable. Il vous propose des suggestions de loisirs un peu plus culturels, spirituels ou immatériels que ce que l’on trouve d’ordinaire. Détachez-le, faites-en votre compagnon de l’été et lisez-le à vos moments perdus.
Ce supplément est un test, permis sans supplément de prix grâce aux subventions que L’appel reçoit actuellement . N’hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de ce petit « plus ». N’hésitez pas, par ailleurs, à nous écrire de manière générale à propos des contenus abordés dans notre magazine. Nous attendons vos mails, lettres, fax ou cartes postales...
Même si juin est encore long, l’équipe de L’appel vous souhaite déjà de bonnes vacances.

Frédéric ANTOINE

Mot(s)-clé(s) : L’édito
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